• Faire le deuil de son animal de compagnie

    Faire le deuil de son animal de compagnie

     

    Ce sont des compagnons, des maîtres de vie. Nous les aimons comme des amis, voire comme des frères, ou parfois même des enfants. Les animaux de compagnie occupent souvent autant de place que les êtres humains dans la vie de leurs maîtres. Lorsqu’ils décèdent, leur absence peut créer un vide aussi douloureux que la perte d’un proche. Et un vrai travail de deuil est nécessaire, d’autant plus difficile qu’il est souvent incompris et sous-estimé.

    Ségolène Poirier

     

    « Elle a réuni ses dernières forces pour venir s'éteindre dans mes bras. Je l'ai cajolée et lui ai parlé jusqu'au dernier moment. J'ai essayé de la réchauffer, mais je sentais bien son petit corps se refroidir et la vie la quitter. Elle est morte à 22h22, et aujourd’hui encore, à chaque fois que cette heure s'affiche, je pense à elle et j'ai envie de pleurer », raconte Florence, qui a perdu sa chatte Marie en 2006. Huit ans après, la douleur causée par cette perte est encore bien présente. Une peine que connaissent de nombreux propriétaires pour qui leur animal de compagnie est bien plus qu’une bête à poils, à plumes ou à écailles. 

    Perdre un vrai compagnon de vie

    « Quel que soit l'animal que vous possédez, il ne vous juge pas, n'est pas jaloux, ne vous trompe pas, et vous aime tel que vous êtes. Et cela, jamais un humain ne le fera », commente Nadine, dont la chatte Isis est décédée à l’âge de 12 ans. Pour Camille, son cheval – même s’il ne vivait pas avec elle -, était un réel compagnon de vie. « Rock était un prolongement de moi. Avec lui, je ressentais un bien-être incroyable et un élan de liberté. C’était aussi un vrai maître de vie ». 

    De son côté, Amélie a eu l’impression de trouver son âme sœur en sa chienne Lilou. « Dès que nous nous sommes vues, ça a été le coup de foudre. Nous ne faisions qu'une. Nous étions comme connectées ». Pour d’autres, comme Pauline, l’animal devient un membre de la famille. « Notre chien Charlie était comme un enfant pour mon compagnon et moi. J’avais l’impression d’être en symbiose avec lui ». Même ressenti chez Norbertus. « Nos deux enfants considéraient notre chienne presque comme une grande sœur ». 

    C’est parce qu’un animal de compagnie a tant d’importance dans la vie de son maître que son décès crée un vide immense et que le deuil est aussi douloureux. Selon Valérie, 48 ans, si le chagrin causé par la perte de son chien a été aussi forte, c’est parce qu’elle l’a forcée à voir les choses en face. « Sa disparition a réveillé mon mal existentiel : nous ne sommes pas éternels, mais bien mortels ».

    Affronter l’incompréhension des autres

    « Ce n’est qu’un animal, il n’y a pas mort d’homme », « Ne te mets pas dans des états pareils pour un chat », « Tu n’as qu’à en reprendre un autre »… Des remarques fréquentes qui font du mal et mettent parfois en colère. Ce regard sévère, Valérie a dû y faire face lorsqu’elle a perdu son chien de quinze ans. « Comment oser dire que ce décès est à relativiser ? Cette disparition a été plus importante que celle de mes grands-parents. Mon chien vivait avec moi 24/24h, il était mon éponge à émotions, mon repère au quotidien ».

     C’est justement ce rapprochement avec la perte d’un proche qui est souvent critiqué par ceux qui ne saisissent pas ce qu’implique la mort d’un animal de compagnie. « Il est souvent très difficile de faire part de son désarroi. Les personnes qui n'ont jamais vécu de relation intense avec un animal ne peuvent pas comprendre le bouleversement et la souffrance ressentis », analyse la vétérinaire Marina von Allmen. Pourtant, il est important de considérer à sa juste valeur la douleur causée par cette perte. « Pour certains la mort d’un animal de compagnie sera effectivement plus douloureuse que le décès d’un parent. Cette peine est propre à chacun et dépend de son histoire de vie. On ne peut pas comparer et hiérarchiser les souffrances des autres », ajoute la thérapeute du deuil Martine Golay Ramel.

    Lorsque son lapin Nuage est décédé, Alexia a été anéantie. Les moqueries de ses camarades de lycée ont aggravé son sentiment de solitude. « Mes amies se moquaient de moi. Une d’entre elles a même osé me mettre ses gants en angora sous le nez parce qu'elle trouvait ça drôle. » Une attitude cruelle qui illustre bien l’incompréhension de certains face à la mort d’un animal. Pour Camille, le pire était la question systématique : « Et ça vit combien de temps un cheval ? » Comme si sa durée de vie le définissait. « Les gens ne comprennent pas que lorsqu’il est décédé, c’était comme si on m’avait coupé les jambes ». Une image forte, reflet là encore de l’importance qu’un animal peut avoir dans la vie de son propriétaire. Et ce, quel qu’il soit : un passionné d’oiseaux, un cavalier qui perd son cheval ou encore un propriétaire dont le chat décède. « Le degré de souffrance ne dépend pas de la race ou la grosseur de l’animal, ni même de sa durée de vie,confirme la thérapeute Martine Golay Ramel. Certes, le lien s’approfondit dans le temps, mais la perte, elle, est liée à l’expérience personnelle. »

    S’il est difficile de parler de cette peine autour de soi, c’est pourtant essentiel, selon Marina von Allmen. « Se taire ne fait qu'aggraver et intensifier son désespoir, compliquer et prolonger le processus de deuil. Des émotions enfouies et tues s'impriment au plus profond de notre être pour refaire surface régulièrement. » Et si son entourage ne comprend pas cette douleur, ou qu’il ne sait pas comment aider, mieux vaut se tourner vers le vétérinaire, un groupe de parole, un professionnel de l’accompagnement du deuil ou même un psychologue, pour ne pas avoir à surmonter seul cette épreuve.

    Vivre un réel processus de deuil

    Déni, colère, culpabilité, dépression, acceptation… Le deuil d’un animal comporte les mêmes étapes que celui d’un être humain. Des étapes qui ne se traversent pas forcément dans un ordre préétabli, comme l’explique Marina von Allmen. « Elles peuvent surgir en boucles et certaines peuvent même être "zappées", pour resurgir lors d’un autre deuil. »

    D’abord, le déni. « Je ne voulais pas y croire, je me suis mise à hurler et à pleurer. C'était trop brutal, trop soudain », se souvient Jennifer. Retrouver son chat allongé dans l’herbe, mort écrasé, a été un choc assourdissant. « J'ai été dans un état second pendant quelques jours ». Selon Martine Golay Ramel, « pour beaucoup, l’animal de compagnie rythme le quotidien et sa mort déclenche une perte de repères ».

    Une fois le choc passé, la colère et la recherche d’un responsable prennent souvent le dessus. « J’ai ressenti tellement de rancoeur contre l’automobiliste qui a écrasé mon chat et qui n’a même pas eu la décence de s’arrêter, » commente Souslik. Pour Camille, le plus insupportable a été pendant un certain temps de voir d’autres propriétaires avec leurs chevaux. « Je leur en voulais d’avoir la chance que leur cheval soit encore là. Pourquoi le méritaient-ils plus que Rock et moi ? » Mais le plus souvent, la colère éprouvée est dirigée contre soi-même et l’impression d’avoir failli à son animal fait culpabiliser.

    Ne pas avoir été présent dans les derniers instants, l’avoir réprimandé quelques heures avant sa mort, ne pas s’être assez bien occupé de lui… Autant de raisons de se sentir coupable lorsque son animal décède. « C’est un passage quasi obligé », affirme Martine Golay Ramel. De son côté, la vétérinaire Marina von Allmen souhaite rassurer les propriétaires : « les animaux ne nous en veulent pas pour nos agissements ou nos manquements ». Mais même en sachant cela, difficile de ne pas se sentir responsable. Ophélie, qui, faute de place, a dû laisser sa chatte chez ses parents, s’en est terriblement voulu. « Elle s’est faite écraser en traversant la route. Je me dis qu’elle a dû se sentir abandonnée et qu’elle essayait peut-être de me rejoindre. Encore aujourd’hui, je me sens responsable. Je n’ai même pas pu lui dire au revoir. »

    Ne pas avoir pu dire adieu est un regret qu’ont connu de nombreux propriétaires. « Il faut savoir que comme chez les humains,il y a des animaux qui attendent notre départ pour mourir, explique Marina von Allmen. D'autres, à l’inverse, désirent notre présence. Cela dépend du caractère de l'animal mais aussi de notre façon plus ou moins inconsciente de vouloir le retenir auprès de nous. » Une acceptation de la mort qu’a voulu montrer Norbertus à sa labrador Orit. « Elle a fait ses adieux à chaque membre de la famille, avant de se cacher. Mais je l'ai mise dans son panier, parmi nous tous. Le lendemain elle ne bougeait plus, elle s'était endormie sereinement. »

    La phase de « dépression réactionnelle » pendant un deuil est probablement la plus difficile à surmonter. Au décès de son chat, Saloua a perdu tout intérêt pour ce qui l’entourait. « J'ai failli échouer dans mes études universitaires, je m'absentais tout le temps. Je n’avais pas le courage de quitter ma chambre. » Cet état dépressif ne doit pas être sous-estimé. Selon la vétérinaire Marina von Allmen, il est même nécessaire. « Cette étape permet de vraiment ressentir à quel point nous passons du vide et du désespoir à la reconnaissance de ce qu'il nous a été donné de vivre avec notre animal. » C’est ce sentiment de gratitude qui a permis à Camille d’accepter enfin la disparition de son cheval. « La douleur n’a finalement duré qu’un moment par rapport au bonheur d’avoir vécu cette belle histoire avec Rock. »

    L’importance des rituels

    Choisir comment disposer du corps de son animal aide également à mieux accepter son décès. Pauline a décidé d’enterrer son yorkshire sur le terrain derrière sa maison,« pour qu’il soit toujours près de nous ». Nadine a, elle, fait le choix d’être inhumée avec les cendres de sa chatte Isis. « Elle sera avec moi le jour où je partirai, et même après. » Quelle que soit la décision, il est conseillé de la prendre lorsque son animal est encore en bonne santé, afin de ne pas regretter une éventuelle décision précipitée au moment de son décès.

    Effectuer un rituel, telles qu’une cérémonie d’enterrement ou encore l’écriture d’un poème, permet de faire face à la perte, mais aussi de rendre hommage à son compagnon. Après treize ans passés à ses côtés, Virginie a voulu honorer son chien en dispersant ses cendres sur son lieu de promenade préféré. « De cette façon, je sais qu'il est encore heureux là où il est. » De son côté, Francine, qui a perdu Cassiopée, sa chienne de 14 ans, a décidé de organiser une cérémonie. « À la date d’anniversaire de son adoption, je vais inviter quelques amis à une commémoration pendant laquelle je lirai un petit texte en sa mémoire, face à ses cendres. » Aurélie a, elle, préféré faire pousser une belle plante en l’honneur de sa lapine Sweety.

    Reprendre un animal ?

    Peur de l’oublier, de le trahir, de souffrir à nouveau… De nombreux propriétaires, comme Virginie, 38 ans, se sont dit qu’ils ne pourraient plus jamais avoir d’animal. « Je n'ai pas repris de chien car cela m'a fait trop de mal de  perdre Tchouk. C’était un vrai ami, comme il y en a peu. Il est irremplaçable. » Pour la vétérinaire Marina von Allmen, cette idée de « remplacement » n’a pas lieu d’être. « Reprendre un compagnon pour que ce soit le même que le précédent, ce ne serait ni rendre hommage à celui qui vient de nous quitter, ni accorder notre amour inconditionnel au nouvel arrivant. Le risque est d'en faire un animal de remplacement, condamné à ne pas se sentir à la hauteur. » Dans le cas des amoureux d’une race en particulier, il est conseillé de choisir un animal de couleur ou de sexe différents. Sans oublier que chaque animal a son caractère et ses particularités.

    Quand reprendre un nouveau compagnon ? Cela dépend du ressenti personnel mais parfois aussi de la façon dont est décédé l’animal, comme l’observe Martine Golay Ramel. « Lorsque vous l’avez accompagné dans la maladie, ou la vieillesse, et l’avez vu décliner, il y a un processus de pré-deuil. Mais quand il s’agit d’un accident, le choc est si important qu’il n’est pas recommandé de reprendre un animal tout de suite. »

    Si la douleur est forte pour le propriétaire, il ne faut pas oublier qu’elle l’est aussi pour les autres animaux de la maison, s’il y en a. « Ils viennent de perdre un véritable ami qui ne sera pas facilement remplaçable. Il s’agit de les aider eux aussi dans leur deuil », rappelle la vétérinaire. Ils peuvent avoir envie, ou besoin, d’un nouveau compagnon. En l’espace de six mois, Martine a perdu trois de ses quatre chiens, jeunes mais malades. Elle a senti le grand désespoir du dernier. « Il a très mal vécu leur départ, et, alors que je ne voulais plus reprendre d’autres chiens, il a fallu le faire. Sinon il se serait laissé mourir. Maintenant, il est apaisé et semble revivre. »

    Selon la thérapeute Martine Golay Ramel, si la décision de reprendre un animal est si difficile, c’est parce que « pour beaucoup de propriétaires, elle rappelle que l’animal était un animal et non un être humain. Ce qui est très déstabilisant quand on a aimé son compagnon comme un ami, un frère ou un enfant. » Mais, malgré la douleur, il est difficile pour beaucoup d’amoureux des animaux de vivre sans eux. « Il faut savoir faire un deuil, quel qu’il soit, et avancer. Au fond, ce n’est pas parce qu’on a d’autres animaux qu’on remplace les précédents dans notre cœur, confie Caroline. On ne les oublie jamais. »

     

    Faire le deuil de son animal de compagnie

     

    Je pense que l'on arrivera à faire notre deuil, car dans son malheur et avec toutes ses pathologies, sheila nous a préparé au pire, en janvier on a eu très peur de la perdre, elle a subi une grosse opération, mais par chance nous avons pu la garder 5 mois, un sursis qui nous a mis en joie elle aussi, rejouait, avait faim, on espérait un miracle... ça nous a aidé à se dire, un jour.. ça arrivera... ce ne fut pas une mort subite.. c'est même nous qui l'avons décidé avant qu'elle ne souffre, mais c'est dur quand même !!!

    Je répandrai ses cendres à majorque, au cimetière sur la tombe de JO, comme cela elle retournera sur son île, là où sont ses racines, avec son "papa" quelque part, je serai heureuse qu'elle soit là bas, là où elle est née il y a 15 ans.

    par contre je ne veux plus d'animal, et je pense que ça durera un moment, trop de peine quand ils nous quittent, je m'attache de trop, enfin l'avenir nous le dira, si ma situation financière est meilleure, que j'habite plus en appartement, que ma santé n'empire pas aussi, il ne faut jamais dire fontaine je ne boirai pas de ton eau hein ! mais dans l'immédiat, c'est niette.. et puis on a causette, le chat de maman, qui elle est bien vivante !!! mais c'est pas notre chichi.. hein si douce, si caline .. un ange cette minette..

    encore merci de vos messages de soutien, j'ai du bol d'avoir des collègues (à l'école) très sympas et des blogs potes qui sont des amours...qui supportent mes lamentations lol.. je ne vous en voudrai pas si vous n'avez pas tout lu, il est à rallonge cet article !!! un bon week-end à tous,  je vous embrasse FLO

     

     

     

     

    « pour vous remercier.. bon dimanche à tous »

  • Commentaires

    22
    Dimanche 3 Juillet 2016 à 00:10

    J'ai tout lu ma flo... enfin j'avoue que certaines phrases, j'ai un peu lu en travers parce que je sentais les larmes monter... mes propres deuils remontaient et j'en ai eu pas mal ces dernières années, hein !! Comme toi, j'ai vécu la maladie, j'ai soigné mes amours durant des mois, j'ai fait opéré ma petite océane, elle aussi une chienne si douce (d'ailleurs je l'appelais ma douce) et si gentille et j'ai espéré lui permettre de vivre plus longtemps malgré son cancer... mais, comme sheila, elle a rechuté et je l'ai perdu quelques mois après l'opération... Le fait de vivre ces espoirs, puis ces déceptions nous avait préparé au départ...
    N'empêche, cela fait mal quand même et cette douleur reste un moment avant de s'atténuer.

    Je t'embrasse ma flo. Je te souhaite un bon dimanche quand même.
    Je t'ai répondu en mp sur fb...

    J'ai lu ton com...oui, c'est normal que tu continues à penser à telle tout le temps... ça fait partie du deuil justement !!
    Oui, quand tu vas être en vacances, ça va être pire car tu seras chez toi plus souvent...
    Heureusement que tu as tes rendez-vous médicaux, ça va t'occuper l'esprit...

    Bon courage ma flo...

    Cath

    21
    Samedi 2 Juillet 2016 à 19:38

    Je comprend ta tristesse.

    J'ai pleuré quand on a dû emmener Icare mon gentil Labrador pour le faire piquer....

    Ça fait un vide dans la maison et dans le cœur.

    Mais tu te souviendras de tous les bons moment passés ensemble.

    Je te fais une grosse bise pour te consoler.

    Amicalement, Michel

    20
    Samedi 2 Juillet 2016 à 14:56

    J'ai lu ces mots avec grand intérêt, ok, j'avoue, beaucoup de larmes aussi. Pépita a vécu avec moi 10 ans, c'est elle qui m'a choisie le jour où je suis allée à la SPA. Elle est partie le jour du printemps 2014. Ce sera toujours hier pour moi.
    Comme je vis seule, j'aimerai de nouveau entrer chez moi en étant accueilie avec joie, comme avec Pépita qui accourait vers moi à toute vitesse ou qui m'attendait, assise derrière la porte d'entrée, mais voilà, peur d'aimer trop, de m'attacher, de ne plus oser partir et la confier, de la voir s'en aller pour toujours aussi, ce chagrin est si grand, si lourd à vivre.
    Nous les aimons et les pleurons très fort parce qu'ils ne nous apportent que du bonheur. Le chagrin vient de la perte d'un amour tout simplement, qu'il soit humain ou animal domestique. Déjà petite je pleurais à chaudes larmes quand mon nounours avait perdu un oeil ou une jambe, il fallait vite que ma maman couturière (ouf), le répare immédiatement. Ce nounours, je l'ai toujours, il a mon âge... non, même pas honte.
    C'était ma compagne de vie, elle me faisait souvent rire ... on a passé beaucoup de temps ensemble, en tête à tête à front (entre les oreilles). J'ai trouvé un livre peu de temps après son départ, un hasard ??? "Nos animaux familiers ont-ils une âme?" Enquête sur des témoignages trouiblants ... de Joëlle Dutillet Editions Exergue, il m'a bien aidé.

    Je te comprends ...
    Bon courage, le temps n'y fera rien, il sèche juste un peu les larmes, mais pas toujours ... la preuve pour moi. Mais je sens ma Pépita près de moi, invisible, mais près de moi. Cela me réconforte.

    Gros bisous

    19
    Samedi 2 Juillet 2016 à 10:31

    je pense qu'il faut d'abord sinon oublier , ce qui parait impossible , ranger aussi dans notre vie , son passage comme une étape , une belle page de notre vie , qui , dans quelques temps ne voudra plus être la dernière ..

    Minouillette est  la troisième a être venue dans notre vie , et si ce n'est notre âge,nous disons que ce sera la dernière .. Elle va avoir dix ans le 3 aout et c'est elle qui  nous aide le plus a vivre , car elle nous reste attachée , et si des fois ses croquettes ou sa boite de pâté prennent l'importance d'un repas royal , c'est qu'elle est fidèle ..

    Aujourd'hui notre seule angoisse , c'est de partir avant elle , la laissant aux bons soins des autres , et  la peur de perturber ainsi sa vie . cela parait égoïste , mais c'est ainsi .. Courage Flo ..

     Sheila a fini sans doute de souffrir car elle ne disait rien  mais avait quelques fois mal . La page se tournera seule  et surtout sans forcer ..  Bises , et , a quelques heures des vacances bien venues , profites-en pour ranger tes souvenirs et laisser a sheila la place qui restera la sienne ..  

    BISES JF et Minouillette ..

    18
    Samedi 2 Juillet 2016 à 10:21

    coucou Flo

    j'ai lu ton article,quand j'ai perdu Choupy,il y'a un an et demi,j'avais fait aussi toute sorte de recherches,des textes pour me faire du bien,puis Canelle a suivi sa soeur,c'est dur,plus de 11ans de vies communes avec les deux et hop...plus rien.

    plus rien comme présence physique,juste de beaux souvenirs,

    ceci dit je crois en l'évolution de l'âme sinon notre vie n'aurait aucun sens,aucune logique,

    je crois a l'au delà,et je pense qu'il y'a juste un voile qui nous ssépare

    bisous

    17
    Samedi 2 Juillet 2016 à 10:09

    Je t'ai découverte et tu as été immédiatement mon amie et rapidement une vraie amie comme dans la réalité!

    Je t'aime!

    Gigi

    16
    Samedi 2 Juillet 2016 à 09:13

    Il faut donner du temps au temps, tu verras plus tard si tu es prête à prendre un autre animal.

    Pour l'instant tu fais ton deuil à ton rytme et reprendre un autre animal ne veut pas dire que tu vas oublier la Miss.

    Nous avions juré de ne plus en reprendre après la perte de Rufus, mais la maison était trop vide, trop calme et les balades nous semblaient bien tristes.

    Une journée et une chose à la fois tu prends ton temps pour tout.

    Nous penserons bien à vous aujourd'hui et nous vous embrassons bien fort.

    15
    Samedi 2 Juillet 2016 à 08:40

    ATTENTION, avec leur petite bouille craquante, les petits chats savent y faire.

    D'un regard, ils savent t'apprivoiser.

    Et là, il faut être d'airain pour ne pas craquer.

    Ce n'est pâs faire infidélité, je crois.

    Bon, il faut laisser du temps au temps.

    Et essayer de vivre juste avec tous vos souvenirs d'elle.

    On ne peut savoir ce que demain sera fait.

    Et là, un voyage à son pays d'origine?

    Cet été?

    A bientôt, et vacances à suivre. yann

    14
    Samedi 2 Juillet 2016 à 08:11

    C'est vrai qu'un autre animal ne remplace jamais le précédent.

    Il peut aider à contribuer à notre bonheur, mais n'efface jamais l'autre dans notre coeur.

    Courage Flo.

    Bisous

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    13
    Samedi 2 Juillet 2016 à 07:35

    Moi aussi j'ai tout lu ma Flo!

    Le témoignage de la douleur des autres ne minimise, ni n'augmente la nôtre!

    Tous ceux qui ont eu un animal, quel qu'il soit, ont souffert, chacun à sa façon!

    Dans les cris, dans les larmes, dans le silence!

    Ou on ne veut plus d'autre cheval ou chien ou chat

    Ou au contraire on veut prolonger notre besoin d'avoir constamment un animal avec soi!

    J'avais refusé d'avoir un autre chat après mon Nonoche!

    J'ai mis du temps, puis j'ai eu un couple de chats qui m'a  donné de la joie

    Puis un autre couple, celui que j'ai actuellement que j'emmène avec moi en vacances!

    Je souffre à leur mort, je me dis c'est fini, fini, je n'en veux plus et je recommence!

    mais cette fois vu mon âge, c'est fini!

    je ne veux pas qu'à ma mort, les miens ne puissent les prendre!

    Un couple de deux chats, on ne les sépare pas!

    Voilà, ma Flo, mes réflexions sur mon passé avec mes chats!

    de douces bises à toi!

    Gigi

    12
    Samedi 2 Juillet 2016 à 04:10

    Même à rallonge j'ai tout lu ma Flo

    La plupart de tous ces commentaires sont tellement vrais. Moi je suis de celles qui ne peuvent rester sans chien. Quand j'ai su que je devais me séparer de ma Raphia ma Labrador ( elle allait avoir 14 ans ) , il y a 3 ans , c'était très dur de me dire que je n'aurais plus de chien à la maison, c'est qu'elle tenait sa place ma mémère .Les copines me savait malheureuse alors un jour on m'a proposé un petit bichon adorable, une toute petite boule de poil qui serait aller à la SPA si je ne l'avais prit je l'ai appelé Gipsy, un amour de petit chien, il s'entendait super bien avec Raphia, elle était même devenue plus alerte avec lui qui était joueur, ils étaient toujours ensembles, jouaient à longueur de journée, elle le prenait comme son petit , lui dormait avec elle , il écoutait et ne me quittait pas d'une semelle. Je l'emmenais toiletter chaque mois car avec son long poil à la campagne, il se roulait dans l'herbe ou autre et pas facile à déméler tout ça ! Un après-midi mon fils m'a téléphoné me disant qu'en arrivant à la maison il avait trouvé Gipsy écrasé devant ma boite à lettre , il avait 16 mois, j'ai cru mourir ce jour là, je ne m'étais absenté que 20 minutes pour aller acheter le pain le laissant dans la cour, il ne se sauvait jamais d'habitude...Raphia le cherchait partout, elle gémissait comme si on lui avait prit son petit, elle avait sentit ou même vu ce qui s'est passé...2 semaines plus tard, je l'emmenait chez la véto pour ces derniers instants, elle était trop destabilisée, ne souffrait pas mais elle se tapait partout et la mort de Gipsy n'a rien arranger ! Ce jour là, j'ai dis plus jamais , non plus jamais de chien....J'ai résisté 3 mois, je m'ennuyais trop . Je suis allée chercher Illoa ma Chihuahua dans un élevage, je voulais un tout petit chien pour l'emmener partout avec moi, ne jamais la laisser seule à la maison. Ce que je ne savais pas c'est qu'elle serait malade en voiture, elle vomissait tout le long et me regardait en gémissant, il fallait s'arrêter toute les heures au début , elle tremblait quand je la portais pour la monter en voiture, elle se rendait malade quand elle me voyait préparer les bagages, elle savait et allait se planquer derrière le canapé ! Maintenant elle à plus de 2 ans, elle tremble encore quand on part mais ne vomit plus, je l'arrête souvent pour qu'elle prenne l'air ou alors suivant ou je vais je la laisse à une amie ou je sais qu'elle est bien, puisqu'elle en a une petite comme elle, Isis et elle sont copines , Illoa aime aller voir sa " tatie ". J'ai aussi Looky mon labrador croisé Rott qui a eut 1 an , un petit chiot de 2 mois et demi qui était destiné à ne pas finir la journée quand je l'ai emmenée avec moi furax après ces gens !

    Voilà ma Flo , je ne sais si tu liras jusqu'au bout toi aussi , mais je veux que tu saches que je ne regrette rien, Raphia et Gipsy sont dans mon coeur pour toujours, et Illoa et Looky sont mes compagnons de chaques instants même si Looky m'a mangé des dizaines de chaussures, j'ai pesté, mon fils me disait il va se calmer, et aujourd'hui il ne fait plus aucune bétises sauf qu'il est lui aussi très malade en voiture, et se n'est pas des petits vomitos....Il ne veut pas y monter, et il est très lourd à porter ( 34 kgs ) Du coup j'ai été obligé de le faire opérer pour que Julien puisse me le garder quand je pars, avec sa labrador Hyska , comme ça on évite les problèmes. J'ai vraiment pas de bol pour ça, malade en voiture, comme moi en plus , si je n'ai pas de clim ou si je monte à l'arrière je suis malade comme eux. 

    Je pense sincèrement que d'ici quelques temps tu reprendras un petit chat ma Flo, c'est trop dur de rester seule sans nos compagnons à 4 pattes et on fait mieux le deuil aussi ! Je suis contente de savoir que tu vas emmener Sheila à Majorque avec son papa...

    Voilà j'arrête mon roman, bon week-end ma toute belle et gros bisous

    Coco

    11
    Samedi 2 Juillet 2016 à 00:11

    Ps: je viens de lire les autres commentaires, à partir du 9; maintenant c'est moi aussi qui pleure

    10
    Vendredi 1er Juillet 2016 à 23:49

    Ma chère Flo , c'est vrai que cet article est un peu (vachement) à rallonge, j'ai tout lu eh oui,primo oublie cette vétérinaire  Van quelque chose ,genre de psy qui va te dire que tout ce l'amour que tu as porté pour cet animal (Sheila), bla bla ,tu aimes ou tu à aimé Sheila, qui faut faire une crois dessus, on peux PAS, on le sait, même si on  reprends un (ou une) remplaçant (e) , c'est jamais pareil,petit conseil (à toi de voir), recherche toutes les photos que tu as de Sheila, fait un livre photo,comme ça à tous moments, tu revoie et tu n'oublie jamais Sheila, je m'excuse d'être un peu franc du collier, bise et encore bon courage JL

    9
    Vendredi 1er Juillet 2016 à 21:35

    Bonsoir Flo, je comprends  ce que tu ressens, je n'ai pas remplacé Diabolo.. Cannelle était triste quand on l'a perdu, elle le cherchait.. on n'a pas remplacé Todd, trop compliqué avec les deux maisons.. et je ne sais pas ce que je ferais si je perdais Cannelle, c'est tellement douloureux quand on les perd...

    C'est bien que tu ailles à Majorque pour y laisser ses cendres auprès de ton compagnon.

    Bonne soirée Flo gros bisous Rozy

    8
    Vendredi 1er Juillet 2016 à 21:01

    On a toujours eu des chats à la villa depuis 45 qu'on y habite.Certains bien sûr nous ont quittés et chacun avait son caractère Dora la dernière vient d'avoir 10 ans !

    Mais depuis longtemps nous avons fait le choix de chats rouquins de sorte que nous avons l'impression d'avoir toujours le même à la maison d'autant que nous avons observé que certaines manies ou habitudes de nos pensionnaires sont communes...

    prends du recul sur cette épisode difficile,tu aviseras en son temps....

    Bon week end.

    7
    Vendredi 1er Juillet 2016 à 20:45

    Coucou Flo!

    Je comprends que tu ne veuilles plus d'animal dans l'immédiat,ça fait si mal quand on les perd...Autant de mal que de perdre un membre de sa famille...

    Moi,toujours pas de nouvelles d'Onyx...Il me manque...Il y a d'autres chats qui viennent,mais ce n'est pas pareil...Mes préférés restent Praline et Onyx...

    Je suis venue te dire que ça y est,mon blog est enfin à jour,que ce soit pour mes créas ou mes photos.Si tu veux voir mes récentes photos,elles sont dans les 10 premières pages.Pas la peine de tout commenter bien-sûr...wink2

    Tu peux donc t'inscrire à ma newsletter maintenant si tu le désires.

    Je te souhaite un bon week-end,même si ça ne doit pas être évident pour toi...

    Bon courage...

    Bisous!

    6
    Vendredi 1er Juillet 2016 à 20:44

    J'ai vu que Josy est venue te mettre un com, elle a perdu une minette récemment aussi.

    Du coup j'ai lu un autre com d'un de tes aminautes qui te disait qu'il avait dit à son chat ce qui était arrivé et que son chat avait très certainement compris... et bien c'est pareil ce qui m'est arrivé pour Fidgi : je lui ai dit et elle a vraiment remué les oreilles et fait une mimique qui montrait vraiment qu'elle comprenait et qu'elle était triste...

    Je te fais de très gros bisous

    Am

    5
    Vendredi 1er Juillet 2016 à 20:40

    Cela a dû en effet être dur pour toi de faire ces navettes ! tu dois avoir mal aux jambes et être fourbue !

    Ouf, oui, heureusement que c'est le week end

    Je te souhaite de te reposer !

    Tu as raison, l'été et les vacances scolaires, il doit y avoir trop de monde un peu partout dans les destinations de vacances. Je ne pars plus en vacances, je préfère passer une journée à la mer, ou à Pairi Daiza... on part le matin, vers 7 h ou 8 h et quand il est 15 h je trouve déjà le temps loin de chez moi trop long !!!

    je te fais de gros bisous

    Am

     

    4
    Vendredi 1er Juillet 2016 à 20:34

    Qu'on le veuille ou non, le temps fait son oeuvre et on finit toujours par se consoler... sinon on passerait sa vie entière en deuil comme certaines femmes des pays latins qui passaient leur temps à pleurer les disparus !

    Le souvenir reste, le temps passe... c'est la vie

    Des gros bisous

    3
    Vendredi 1er Juillet 2016 à 20:10

    Bonsoir Flo,

    Moi aussi j'ai tout lu. Il y a des gens qui n'aiment pas les animaux et qui ne comprennent pas notre attachement à nos amis à 4 pattes. Se sont des gens que je ne fréquentent pas. Après la disparition de Zoé et Maroussia et un jour c'est Bagherra qui partira à son tour (le plus tard possible) j'ai prévenu mes enfants que je n'en voulais pas d'autre. C'est vraiment trop dur. Si mes enfants veulent des animaux ils attendront d'être chez eux. Bagherra est ma petite dernière. 

    Courage Flo, je sais par quoi tu passes ... Tu vas allée quand à Barcelone ? c'est un sacré voyage.
    Je t'embrasse bien fort, Véronique

    2
    Vendredi 1er Juillet 2016 à 20:03

    .. pas facile de "faire son deuil" mais le temps arrange bien les choses.

    Pour le moment, pose-toi et après tu verras....

    Gros bisous du soir de Mireille du Sablon

    1
    Vendredi 1er Juillet 2016 à 19:46

    J'ai tout lu ma Flo ! et je te comprends tellement !

    Cet article fait beaucoup de bien, il explique bien ce qui se passe quand on perd un petit compagnon à papattes.

    Peu importe s'il y a des personnes qui ne comprennent pas qu'un animal est un vrai membre de la famille...

    C'est tellement extraordinaire tout l'amour que ces petites bêtes nous offrent inconditionnellement ! Leur douceur, leur gentillesse, les sentiments bien réels, leur témoignage, leurs câlins... Finalement peu de personnes savent offrir cela.

    Ces 5 mois furent de beaux moments. 

    Quand mon chat Eliot est mort, je ne voulais plus de chat, puis j'ai vu Fidgi sur un blog... j'ai craqué pour elle. Mais ce n'est pas un remplacement, c'est une nouvelle boule d'amour et de tendresse qui m'apporte tant et qui sait me consoler et sent ce que je ressens. 

    Car les chats sont capables de faire preuve de compassion, ainsi d'ailleurs que les chiens... Une fois, j'étais à la boulangerie, il faisait froid, je reniflais un peu... il y avait un chien qui flairait le sol, sentant sans doute des tas de choses comme savent le faire les toutous au flair aiguisé... En m'entendant renifler, il a relevé la tête vers moi, avec un regard rempli de compassion... je suis sûre qu'il se demandait si je pleurais... mais ce n'était que le contraste entre le froid et le chaud...

    Cela sera vraiment bien quand tu pourras aller à Majorque pour déposer ses cendres auprès de Jo !

    J'envoie plein de caresses à Sheila là où elle est maintenant, au paradis des chats... 

    Gros bisous

    Am

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :